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Une proposition révisée du budget 2025 a été discutée en commission des finances à l’Assemblée nationale, suscitant des réactions diverses parmi les députés. Les membres de l’opposition critiquent le manque de vision et de préparation du gouvernement minoritaire, tandis que la majorité plaide pour une plus grande justice fiscale.

Au cours des débats, il est devenu évident que le budget proposé ne satisfaisait ni la gauche ni l’extrême droite, et même les partis de la coalition au pouvoir ont exprimé leur désaccord avec les choix budgétaires du Premier ministre. Avec une absence de majorité à l’Assemblée, le gouvernement a dû faire face à une remise en question de ses propositions initiales.

La France Insoumise (LFI) a notamment revendiqué un budget « NFP-compatible » avec des recettes supplémentaires provenant de prélèvements fiscaux sur les grandes entreprises et les grosses fortunes. Les députés ont adopté plusieurs amendements visant à augmenter les impôts sur le capital et le patrimoine, ralliant des membres de différents partis politiques.

Des mesures telles qu’une taxe sur les « superprofits » ont été approuvées, tandis que d’autres propositions, comme l’augmentation de la taxe sur l’électricité, ont été rejetées au nom de la protection des classes moyennes. L’exit tax, visant à limiter l’exil fiscal, a été renforcée malgré les tentatives précédentes du gouvernement pour la restreindre.

En résumé, la commission des finances a apporté des modifications significatives au budget 2025 proposé par le gouvernement, mettant en avant des préoccupations de justice fiscale et de protection des classes moyennes. Les débats en cours soulignent les tensions politiques et les divergences d’opinions au sein de l’Assemblée nationale concernant les choix budgétaires du pays pour l’année à venir.