Le procès des assistants parlementaires du Rassemblement National a attiré une foule nombreuse au tribunal judiciaire de Paris. Marine Le Pen a comparu pour répondre aux accusations de détournement de fonds publics liés à l’emploi de certains de ses collaborateurs. Elle a nié toute irrégularité dans sa gestion des assistants parlementaires, affirmant qu’ils travaillaient à la fois pour elle et pour le parti.
Marine Le Pen a expliqué que ses collaborateurs avaient des rôles multiples, de la gestion de son agenda parlementaire à la coordination avec d’autres députés européens. Elle a souligné que la mutualisation des assistants était une pratique courante pour optimiser les ressources disponibles. Elle a également défendu l’idée que l’activité politique des députés faisait partie intégrante de leur mandat.
L’avocat du Parlement européen a souligné la possibilité d’un financement illicite lié aux activités politiques des assistants parlementaires. Marine Le Pen a contesté cette affirmation, arguant que les assistants travaillaient non seulement pour les députés mais aussi pour le parti, et que la politique était au cœur de leurs missions.
L’interrogatoire de Marine Le Pen a duré quatre heures et a été ponctué de débats sur la nature du travail des assistants parlementaires et de leur implication politique. Malgré la fatigue, Marine Le Pen a défendu avec fermeté sa position, affirmant qu’interdire aux assistants parlementaires d’avoir une fonction politique serait contraire aux droits fondamentaux de l’Union européenne et de la Constitution.
Le procès doit se poursuivre dans les prochains jours, avec des questions sur l’activité politique de certains collaborateurs de Marine Le Pen. La cheffe de file du Rassemblement National devra continuer à justifier ses choix et ses actions dans cette affaire complexe.