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Les agriculteurs français sont confrontés à de nombreux défis pour la récolte de blé cette année. La production devrait être en baisse de 25 à 30 % en volume et en qualité par rapport à l’année précédente. Les cours mondiaux du blé devraient également être inférieurs à l’an passé.

La météo pluvieuse et les faibles températures pendant l’hiver et le printemps sont les principales raisons de cette mauvaise récolte. En conséquence, la France, qui est un petit acteur sur le marché mondial du blé, se retrouve en difficulté face à des pays comme la Russie, l’Inde et la Chine.

La baisse de la demande mondiale de céréales est également un facteur important. En effet, en période de ralentissement économique, les habitants des pays en développement achètent moins de viande, ce qui impacte la demande de céréales pour l’alimentation animale.

Cette situation a entraîné une baisse des prix du blé sur le marché. Par exemple, la cotation Euronext pour décembre 2024 est de 225 euros la tonne, contre 254 euros en décembre 2023, soit une diminution de 15 %.

Les cultivateurs de blé en France espèrent compenser cette baisse de production par une hausse de la production de maïs. Cependant, les conditions météorologiques, notamment le manque de pluie, peuvent être un obstacle à une bonne récolte de maïs. En effet, de nombreuses parcelles de maïs ne sont pas irriguées et dépendent des précipitations.

Il est donc crucial que les agriculteurs français surveillent de près la météo dans les prochaines semaines pour garantir une bonne récolte de maïs. Malgré les défis rencontrés cette année, l’espoir demeure que les agriculteurs pourront surmonter ces obstacles et assurer une production stable de céréales.