Près d’un an après des manifestations historiques des agriculteurs en France, les principaux syndicats agricoles appellent à une nouvelle mobilisation pour protester contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Les manifestations se sont déjà déroulées dans plusieurs régions de France, avec des actions variées selon les départements.
En Ile-de-France, des ralentissements sont prévus sur la RN 118, l’A86 et la RN 12, suite au départ des manifestants de leur point de rassemblement. En Bretagne, la mobilisation des agriculteurs est freinée par la météo, avec seulement trois manifestations annoncées. En Occitanie, la FNSEA a prévu des actions symboliques comme des « feux de la colère » dans plusieurs cantons.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a averti les agriculteurs qu’une « tolérance zéro » sera appliquée en cas de « blocage durable » lors de cette nouvelle mobilisation. Plusieurs personnalités politiques, dont Xavier Bertrand et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont exprimé leur position sur l’accord UE-Mercosur.
En réponse à cette mobilisation, les agriculteurs français et allemands ont bloqué le pont de l’Europe à Strasbourg. Ils expriment leur opposition à l’accord commercial et exigent une protection de leur secteur agricole. Des actions similaires ont eu lieu dans d’autres régions de France, notamment à Bordeaux où les agriculteurs estiment avoir été « mis sous cloche » depuis la mobilisation de janvier.
Dans toute la France, les agriculteurs protestent contre l’accord avec le Mercosur et demandent des mesures pour protéger leur secteur. Les députés socialistes vont défendre une proposition de résolution européenne pour empêcher la signature de l’accord. Les différents syndicats agricoles ont des revendications spécifiques, mais tous expriment leur mécontentement face à la situation actuelle.
En conclusion, la mobilisation des agriculteurs en France continue, avec des actions variées à travers le pays. Les manifestants expriment leur opposition à l’accord UE-Mercosur et demandent des mesures pour protéger leur secteur agricole. Les politiciens et les syndicats agricoles continuent de se positionner sur cette question controversée.