La France a évité de justesse une rétrogradation de sa note de crédit par Moody’s, mais reste sous surveillance. L’agence de notation a maintenu la note de la France à Aa2, mais a dégradé la perspective de stable à négative en raison de la situation des comptes publics du pays. Moody’s a souligné que le risque de déficits budgétaires plus importants que prévu est en augmentation, ce qui pourrait entraîner une rétrogradation dans les mois à venir.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand, a réagi en prenant note de la décision de Moody’s. Il a souligné que la France dispose de forces économiques solides et est capable de mener des réformes importantes pour redresser ses finances publiques. Malgré la détérioration budgétaire déplorée par Moody’s, le ministre a assuré que le gouvernement agira avec détermination pour améliorer la situation.
La note Aa2 attribuée par Moody’s est l’une des plus élevées sur l’échelle de notation, mais elle reste sous surveillance en raison des risques accrus liés à l’environnement politique et institutionnel du pays. La décision de Moody’s fait suite à celle de Fitch, qui a placé la France sous perspective négative, et précède celle de S&P prévue pour le 29 novembre.
Malgré ces avertissements des agences de notation, la dette française continue d’attirer les investisseurs, mais les taux d’intérêt du pays ont atteint des niveaux comparables à ceux de pays jugés plus risqués, tels que le Portugal ou l’Espagne. Il est essentiel pour la France de prendre des mesures rapides et efficaces pour garantir la stabilité de ses finances publiques et maintenir la confiance des marchés financiers.