Malgré le net reflux de l’inflation, les dépenses des ménages peinent à repartir en France. Les prix élevés, la faible augmentation des salaires et le poids du logement dans le budget des ménages ont un impact sur leurs comportements d’achat.
Selon Michel Biero, le numéro deux de Lidl en France, les consommateurs ont du mal à joindre les deux bouts. Cela se reflète dans les ventes de produits non alimentaires, qui représentaient auparavant 10 % du chiffre d’affaires des magasins mais sont maintenant entre 6 % et 6,5 %. Les produits au-dessus de 10 euros se vendent moins bien, ce qui montre la préoccupation croissante des consommateurs pour leur pouvoir d’achat.
Malgré la baisse de l’inflation à 1,2 % en septembre par rapport à l’année précédente, la reprise de la consommation en France reste lente. Entre août 2023 et août 2024, les dépenses des ménages sont restées stagnantes. Les chariots de supermarchés contiennent moins d’articles qu’auparavant, ce qui indique une prudence accrue dans les achats.
Les prix des produits alimentaires restent élevés, avec une augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente dans les grandes surfaces. Cela contraste avec l’augmentation des salaires, qui n’a été que de 11 % sur la même période. En conséquence, le pouvoir d’achat réel des ménages a diminué de 2 %, ce qui les place en situation difficile dans cette crise inflationniste.
Il est clair que de nombreux Français ressentent la pression sur leur pouvoir d’achat et sont obligés de faire des choix plus restreints lors de leurs achats. La situation économique actuelle soulève des inquiétudes quant à la capacité des ménages à maintenir leur niveau de vie.
Il est essentiel que des mesures soient prises pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages et stimuler la consommation. Les entreprises et les gouvernements doivent travailler ensemble pour trouver des solutions qui aideront les ménages à surmonter cette crise et à retrouver une certaine stabilité financière.