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Mon ami, l’écrivain algérien Boualem Sansal, a été arrêté. J’ai appris la nouvelle peu à peu, refusant de croire à sa détention. C’est par le biais d’amis que j’ai eu vent de cette situation. L’inquiétude s’est emparée de moi. Les appels sans réponse et les messages inquiétants ont commencé à tourner en boucle, créant un vide angoissant. J’étais en France pour des engagements professionnels, luttant pour rester ancré dans la réalité face à cette nouvelle choquante.

Je me demandais s’ils oseraient vraiment le faire. Depuis plusieurs jours, les critiques, les attaques et les procès pleuvent sur la nouvelle Algérie. « Être écrivain et Algérien, c’est une double peine », avais-je l’habitude de dire à mon public. Une phrase qui suscitait parfois des rires, même de ma part…

La situation actuelle en Algérie est tendue, les écrivains et intellectuels se retrouvent souvent pris pour cible en raison de leurs opinions et de leurs écrits. Boualem Sansal, connu pour ses prises de position courageuses, semble en être la dernière victime. Son arrestation soulève de nombreuses questions sur la liberté d’expression dans le pays.

En tant que journaliste, il est de notre devoir de mettre en lumière de telles situations et de dénoncer les atteintes à la liberté d’expression. L’arrestation de Boualem Sansal ne doit pas passer inaperçue et doit être condamnée fermement.

Il est important de rappeler que la liberté d’expression est un droit fondamental, essentiel pour une société démocratique. Les écrivains et les intellectuels doivent pouvoir s’exprimer librement, sans craindre des représailles de la part des autorités.

En espérant que la situation de Boualem Sansal se résolve rapidement et qu’il retrouve sa liberté, nous devons rester vigilants et continuer à défendre la liberté d’expression en Algérie et partout dans le monde.