La COP16 biodiversité touche à sa fin avec des tensions financières entre le Nord et le Sud. La présidente colombienne de la 16e conférence a confirmé que la plénière finale aurait lieu vendredi soir, mais avec des questions en suspens. Les négociations sont complexes avec de nombreux intérêts en jeu, et la réussite de l’événement semble s’éloigner.
L’accord de Kunming-Montréal, deux ans avant la COP16, vise à sauver la planète et ses habitants de diverses menaces causées par l’activité humaine. Les objectifs incluent la protection des terres et des mers, la réduction des risques liés aux pesticides et aux espèces invasives, ainsi que la diminution des subventions néfastes. Les pays développés se sont engagés à augmenter leur aide annuelle à 30 milliards de dollars en 2030, mais la manière de mobiliser et de distribuer cet argent reste un point de discorde majeur.
Les pays en développement réclament la création d’un nouveau fonds sous l’égide de la COP, tandis que les pays riches préfèrent trouver des financements du côté du secteur privé et des pays émergents. Cette bataille financière pourrait se poursuivre lors de la COP29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, avec des enjeux encore plus importants.
La COP17 biodiversité, prévue en 2026, soulèvera des défis similaires, mais sa crédibilité dépendra des négociations en cours à Cali. Les pays doivent encore établir des plans nationaux pour mettre en œuvre les objectifs de l’accord, et les discussions butent sur le partage des avantages des entreprises tirés des ressources génétiques.
En outre, les peuples autochtones, qui jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité, cherchent à obtenir un statut officiel renforcé lors de la COP de la biodiversité. Cependant, des blocages ont été observés lors des discussions, soulignant les défis à relever pour parvenir à un consensus mondial sur la protection de la nature.