Le budget de 2025 est au cœur d’une impasse fiscale entre les ministres Saint-Martin et Pannier-Runacher. Alors que Saint-Martin a affirmé sur TF1 qu’il n’y aurait pas de hausse de fiscalité sur le gaz dans le projet de loi de finances présenté par Barnier, Pannier-Runacher a suggéré une possible augmentation de la fiscalité du gaz à travers des amendements. Elle a également évoqué l’importance de signaler des prix cohérents entre solutions carbonées et décarbonées.
La déclaration de Pannier-Runacher a suscité des interrogations sur une possible divergence de vue entre les ministères. Cependant, Saint-Martin a tenté de clarifier la situation en affirmant que le projet de loi de finances ne prévoyait pas de hausse de fiscalité sur le gaz. Il a souligné que l’augmentation de la fiscalité de l’électricité était prévue pour garantir une baisse de 9% du tarif réglementé de vente en 2025.
Concernant l’électricité, le gouvernement envisage d’augmenter la fiscalité pour permettre une baisse des tarifs réglementés. Cette mesure vise à absorber le relèvement de la taxe sur l’électricité et à mettre fin au bouclier tarifaire mis en place pendant la crise énergétique. Contrairement au gaz, Saint-Martin a reconnu la nécessité de retirer ce bouclier tarifaire en l’absence d’inflation pour préserver les finances publiques.
Il est clair que la question de la fiscalité de l’énergie est un enjeu majeur pour le budget de 2025. Les débats entre les ministres reflètent les préoccupations liées à la transition énergétique et à l’équilibre entre les solutions carbonées et décarbonées. Il reste à voir comment ces divergences seront résolues et comment les décisions prises impacteront les consommateurs français.