Au Sénégal, la mort de l’ancien ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba, suscite des interrogations. Décédé le 4 novembre à Paris, son corps n’a pas encore été enterré en raison d’une autopsie qui a révélé que sa mort n’était « pas naturelle », selon le procureur de la république. Sa famille réclame toujours son corps, laissant planer un mystère sur les circonstances de son décès.
Pendant ce temps, le Premier ministre mauricien sortant Pravind Kumar Jugnauth a reconnu sa défaite aux législatives, soulevant des inquiétudes concernant la stabilité politique et économique de l’une des démocraties les plus stables et les plus riches d’Afrique. Les résultats partiels indiquent une victoire de l’Alliance du changement dirigée par Navin Ramgoolam, ancien Premier ministre âgé de 77 ans.
Par ailleurs, Pascal Affi Ngessan a été réélu à la tête du FPI lors du congrès du parti à Yamoussoukro avec un score écrasant de 99% des voix. Il sera donc le candidat du parti à l’élection présidentielle de 2025. Cette réélection marque un tournant pour le parti et ouvre la voie à de nouveaux défis politiques en Côte d’Ivoire.
Dans un tout autre registre, le Journal de l’Afrique accueille Angélique Razafindrazoary, une militante engagée dans la préservation de l’environnement à Madagascar. Elle se bat pour sauver une petite forêt primaire à l’Est de Madagascar, mettant en lumière l’importance de la conservation de la biodiversité dans la région.
Ces événements politiques et environnementaux en Afrique reflètent la diversité et la complexité des enjeux qui animent le continent. La mort suspecte de Mamadou Moustapha Ba, la transition politique à Maurice et en Côte d’Ivoire, ainsi que les actions de préservation de l’environnement à Madagascar montrent l’importance des défis auxquels l’Afrique est confrontée et la nécessité de trouver des solutions durables pour un avenir meilleur.