Crise à Mayotte
La crise à Mayotte a réveillé une réflexion profonde sur le vivre-ensemble à La Réunion. L’île, reconnue pour sa diversité multiculturelle, se trouve confrontée à des tensions raciales suite au passage du cyclone Chido à Mayotte. Les Mahorais, touchés par une crise humanitaire, ont été la cible de racisme, mettant en lumière les défis sociaux auxquels La Réunion est confrontée.
La danse comme identité
Sophie Calton, professeure d’anglais de 47 ans, trouve dans la danse une échappatoire à ses origines modestes. En se plongeant dans les rythmes africains, elle retrouve une connexion profonde avec ses ancêtres. La danse devient pour elle un moyen d’expression authentique, un « fonnker » qui lui permet de libérer ce qui résonne en elle. Lors des répétitions pour le défilé du 20-Décembre, Sophie et son groupe de Danses Musiques africaines célèbrent l’abolition de l’esclavage à La Réunion en 1848 à travers le maloya, une danse enracinée dans l’histoire de l’île.
La diversité réunionnaise
Le 20-Décembre, jour de commémoration à La Réunion, rassemble toute la population, quels que soient leurs origines. Les « yab », « malbar », « zarab », « cafre », « chinois », « malgache » et « zorey » se retrouvent dans les rues pour célébrer la diversité de la société réunionnaise. Malgré les tensions et les différences, cette journée met en lumière le métissage et la richesse culturelle de l’île, symbolisée par la chanson de Danyèl Waro et sa vision de la « batarsité » réunionnaise.