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La 29e conférence mondiale sur le climat (COP29), qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre, prend une tournure encore plus risquée. Malgré les défis géopolitiques et économiques, les négociateurs devront maintenant composer avec l’élection de Donald Trump en tant que président des États-Unis. Trump, un climatosceptique avéré, a déjà promis de retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, soulevant des inquiétudes quant à l’avenir de la lutte contre le réchauffement climatique.

La position de Trump remet en question les efforts déployés pour limiter le réchauffement à +1,5 °C, alors que les États-Unis sont l’un des principaux pollueurs historiques et émetteurs de gaz à effet de serre. Bien que Trump ne soit pas investi avant janvier 2025, son élection a déjà eu un impact sur les négociations climatiques à Bakou. Les autres pays pourraient être moins enclins à s’engager pleinement dans la lutte contre le changement climatique, ce qui complique davantage la situation.

Malgré ces défis, l’architecte de l’accord de Paris, Laurence Tubiana, reste optimiste quant à la capacité de la COP29 à maintenir l’élan en faveur de l’action climatique. Cependant, la conférence azerbaïdjanaise est considérée comme secondaire par rapport à d’autres événements à venir, tels que la COP30 au Brésil en 2025, qui sera un test crucial pour l’accord de Paris.

La mobilisation multilatérale pour lutter contre le réchauffement climatique n’est pas garantie, et la COP29 pourrait être confrontée à des obstacles supplémentaires en raison du contexte politique et économique mondial actuel. Il est essentiel que les pays restent unis et engagés en faveur de la transition vers des énergies propres pour faire face aux défis climatiques qui menacent notre planète.

Malgré les incertitudes et les obstacles, il est crucial que la communauté internationale continue de travailler ensemble pour trouver des solutions durables et efficaces pour contrer le réchauffement climatique. La COP29 à Bakou est une occasion importante de renforcer les engagements en faveur de l’action climatique et de faire avancer les discussions sur la manière de financer ces efforts, afin de garantir un avenir plus sûr et plus durable pour tous.