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La COP29 à Bakou vient de se terminer. Cet événement a suscité des controverses quant au choix de l’Azerbaïdjan en tant que pays hôte. Certains se demandent s’il était approprié de sélectionner l’Azerbaïdjan, un pays fortement dépendant des hydrocarbures et souvent critiqué pour ses atteintes aux droits de l’homme. Pour discuter de cette question, nous avons invité Yéléna Mac-Glandières, doctorante en géographie-géopolitique à l’université Paris 8 et chercheuse au laboratoire Habiter de l’Université de Reims.

Lors de la COP29, l’Azerbaïdjan a été au centre de nombreuses discussions en raison de ses politiques nationales controversées. En tant que pays riche en ressources pétrolières, l’Azerbaïdjan est souvent critiqué pour son empreinte carbone importante et sa dépendance continue aux combustibles fossiles. De plus, le pays a été critiqué pour ses atteintes aux droits de l’homme, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression et les arrestations arbitraires.

Yéléna Mac-Glandières souligne que le choix de l’Azerbaïdjan en tant qu’hôte de la COP29 a suscité des inquiétudes légitimes quant à la crédibilité de l’événement en matière de lutte contre le changement climatique. Elle explique que le fait de tenir la conférence dans un pays aux politiques environnementales et sociales contestées peut compromettre la portée des discussions et des décisions prises lors de la COP29.

Malgré ces critiques, certains défendent le choix de l’Azerbaïdjan en tant que pays hôte de la COP29. Ils soulignent que la participation de l’Azerbaïdjan à la conférence offre une opportunité de dialogue et de sensibilisation sur les défis auxquels le pays est confronté en matière de développement durable. De plus, ils affirment que la tenue de la COP29 à Bakou pourrait encourager le gouvernement azerbaïdjanais à prendre des mesures plus ambitieuses pour réduire son empreinte carbone et améliorer le respect des droits de l’homme.

En fin de compte, la question de la pertinence de choisir l’Azerbaïdjan en tant qu’hôte de la COP29 soulève des débats importants sur les liens entre politique, environnement et droits de l’homme. Alors que la conférence touche à sa fin, il est essentiel d’évaluer non seulement les résultats des discussions, mais aussi l’impact plus large de l’événement sur la scène internationale.