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Une nouvelle compréhension de nos souvenirs se dessine grâce à l’étude des astrocytes, des cellules en forme d’étoile présentes dans le cerveau. Longtemps considérées comme des supports nourriciers, ces cellules garderaient – comme les neurones – les traces physiques et chimiques d’événements passés.

Des chercheurs américains ont récemment découvert que l’inactivation de certains astrocytes bloque la formation de souvenirs associés à la peur. En laboratoire, les neuroscientifiques ont conditionné des rongeurs à réagir de manière figée lorsqu’ils sont confrontés à des situations effrayantes. Les astrocytes activés pendant cet apprentissage ont été identifiés.

Ensuite, dans un contexte neutre, les chercheurs ont réactivé ces cellules, ce qui a suscité une réaction de peur chez les rongeurs conditionnés. En revanche, l’étude montre que si ces astrocytes sont inactivés pendant le conditionnement à la peur, les souris ne parviennent pas à conserver ce souvenir effrayant en mémoire. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour la compréhension et le traitement des troubles du stress post-traumatique.

Par ailleurs, une étude italienne a révélé que la fatigue mentale peut conduire à des comportements agressifs. Les participants à l’étude qui étaient mentalement épuisés ont montré des comportements plus agressifs que ceux qui étaient reposés. Ces comportements étaient associés à des zones du cerveau liées à la régulation de nos pensées et de nos actions, suggérant l’importance de faire des pauses lors de tâches exigeantes.

En ce qui concerne les prescriptions d’antibiotiques, une baisse de 3,3% a été observée en 2023 par rapport à l’année précédente. Cependant, la France demeure le cinquième pays le plus consommateur d’antibiotiques en Europe. Par ailleurs, les hospitalisations pour effets indésirables médicamenteux évitables représentent un coût annuel important en France, soulignant l’importance d’une utilisation correcte des médicaments.

Enfin, une étude génétique a identifié 64 régions du génome associées au risque de hernie discale lombaire. Ces découvertes ouvrent la voie au développement de nouveaux traitements pour les problèmes de dos.