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Le gouvernement a présenté un projet de loi de finances pour l’année 2025 avec des mesures visant à économiser 40 milliards d’euros et à trouver 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires. L’objectif est de ramener le déficit à 5% du PIB dès 2025. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement prévoit une surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, une contribution exceptionnelle pour 0,3% des contribuables les plus riches, ainsi que des réductions dans les dépenses de l’État, notamment dans les domaines de la santé et des retraites.

Le projet de loi de finances prévoit également des changements dans la fiscalité des meublés de type Airbnb, avec une réintégration des amortissements déduits dans le calcul de la plus-value en cas de vente. De plus, les aides à la rénovation thermique seront rabotées, avec une subvention de l’Etat à l’Agence nationale de l’habitat qui sera maintenue à un niveau équivalent à celui de l’année précédente.

En ce qui concerne le secteur de l’automobile, le budget alloué au bonus-malus sera réduit, avec une augmentation du malus sur les véhicules polluants. Les constructeurs automobiles craignent les répercussions de ces mesures sur leur activité.

Dans le domaine de la santé, le gouvernement prévoit des économies de près de 5 milliards d’euros sur les dépenses d’Assurance-maladie en 2025. Ces économies visent à respecter un Objectif national de dépenses d’assurance-maladie fixé à +2,8% du PIB. Certaines mesures, telles qu’une augmentation du ticket modérateur sur les consultations médicales, sont prévues pour atteindre cet objectif.

Le budget alloué à la sécurité connaîtra également une hausse de 3,5%, avec des crédits supplémentaires pour améliorer les conditions de travail des forces de sécurité. Les efforts consentis visent à financer les priorités du gouvernement en matière de sécurité.

En conclusion, le projet de loi de finances pour l’année 2025 prévoit des mesures d’austérité dans différents secteurs, avec des efforts de réduction des dépenses et des augmentations de recettes. Ces mesures suscitent des réactions mitigées de la part des acteurs politiques et économiques, avec des inquiétudes notamment dans les secteurs de l’automobile, de la santé et de la sécurité.