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La décision tant attendue concernant les poursuites contre Donald Trump a été recommandée par le procureur spécial, Jack Smith, après la victoire du milliardaire à l’élection présidentielle américaine. Il a proposé l’arrêt des poursuites en raison du fait qu’il était désormais le président élu.

Suite à cette recommandation, l’équipe de campagne de Donald Trump s’est immédiatement réjouie d’une « victoire majeure pour l’État de droit ». Selon eux, cette décision du ministère de la Justice met fin à des affaires fédérales inconstitutionnelles et constitue un grand pas en avant pour la préservation de l’État de droit.

Cette recommandation de Jack Smith s’inscrit dans une politique établie il y a plus de 50 ans par le ministère de la Justice, qui stipule de ne pas poursuivre un président en exercice. Bien que la situation d’un candidat poursuivi pénalement puis élu président soit « sans précédent », le ministère a conclu que cette politique s’applique dans ce cas précis.

Cependant, Jack Smith a souligné devant la juge Tanya Chutkan que la fin des poursuites ne signifie pas que l’affaire est définitivement close. Il a laissé la possibilité de relancer les poursuites une fois le mandat de Donald Trump terminé.

Cette démarche de Jack Smith avait déjà été amorcée après la victoire de Donald Trump, lorsque toutes les échéances de l’affaire ont été annulées. Il a justifié cette décision en accordant à l’accusation le temps nécessaire pour analyser cette situation inédite et déterminer la marche à suivre en conformité avec la politique du ministère de la Justice.

Il est à noter que de retour à la Maison Blanche, Donald Trump pourrait décider de nommer un nouveau ministre de la Justice qui pourrait renvoyer Jack Smith, ou tout simplement ordonner à son ministère de la Justice d’abandonner les poursuites contre lui. Cette affaire continue donc à évoluer et reste à suivre de près.