Les céréaliers français font face à des temps difficiles cette année, avec une récolte de blé nettement inférieure à celle de l’année précédente. Les intempéries qui ont frappé le pays ont grandement affecté les rendements et la qualité du blé récolté. En conséquence, les agriculteurs se tournent désormais vers l’État et l’Union européenne pour obtenir un soutien afin de faire face à cette crise.
Les prévisions indiquent que la France enregistrera sa plus petite récolte de blé depuis 41 ans, en raison des pluies abondantes qui ont affecté les cultures de blé tout au long de la saison de croissance. Cette situation a eu un impact significatif sur les rendements, entraînant une baisse de la production de blé de près de 27,2% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Les céréaliers se retrouvent ainsi confrontés à des pertes importantes, ce qui les oblige à solliciter un soutien financier pour surmonter cette période difficile. Cependant, cette baisse de la production de blé en France a également des répercussions sur le marché mondial, avec une diminution des exportations françaises de blé.
Cette situation profite à la Russie, qui voit ses parts de marché à l’export augmenter face à la diminution de la production française. En effet, la Russie est l’un des principaux exportateurs mondiaux de blé et la baisse de la production française ouvre de nouvelles opportunités pour les exportateurs russes sur le marché international.
Les céréaliers français se retrouvent ainsi dans une position délicate, où ils doivent non seulement faire face à des difficultés locales, mais également à une concurrence accrue sur le marché mondial. Il est crucial pour eux de bénéficier d’un soutien adéquat de la part des autorités pour maintenir leur activité et préserver l’agriculture française dans son ensemble.