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La France vient de vivre une période de 76 jours sans gouvernement en exercice, un fait sans précédent dans l’histoire de la Ve République. Bien que ce record soit loin des 541 jours sans gouvernement que la Belgique a connus en 2010, il soulève des questions sur l’importance de l’absence de gouvernement dans la gestion des affaires publiques.

### Défis surmontés discrètement

Pendant cette période, la France a réussi à relever deux défis majeurs, à savoir les Jeux olympiques et la rentrée scolaire, sans la présence d’un gouvernement en exercice. Les Jeux olympiques ont été salués pour leur organisation impeccable, et aucune faille de sécurité majeure n’a été signalée. De même, la rentrée scolaire s’est déroulée sans encombre pour les 12 millions d’élèves, malgré l’absence de déclarations sensationnalistes du ministre de l’Éducation nationale. Cette période a permis de limiter l’angoisse des enseignants et des directeurs d’établissement face aux changements habituels de programmes scolaires.

### Impact économique de l’absence de gouvernement

Sur le plan économique, le gouvernement démissionnaire a travaillé discrètement sur des coupes budgétaires pendant cet été. L’absence de gouvernement en exercice a empêché l’annonce de nouvelles dépenses ou réglementations, ce qui a permis de limiter les dépenses inutiles et les distorsions dans l’économie. En revanche, le nouveau gouvernement a rapidement évoqué des hausses de la pression fiscale, suscitant des inquiétudes quant à l’impact sur les contribuables et les entreprises.

### Réflexion sur le rôle de l’État

Cette période d’absence de gouvernement en France offre une occasion rare de réfléchir au rôle et au périmètre de l’État. Il est essentiel de se demander si nous avons réellement besoin d’un gouvernement omniprésent dictant nos vies et nos choix. Alors que la France fait face à des défis persistants tels que la pauvreté, l’exclusion sociale et une croissance économique faible, il est important de remettre en question l’efficacité des interventions gouvernementales et de revenir à des principes de gouvernance plus minimalistes.

### Conclusion

En fin de compte, l’absence de gouvernement en France pendant 76 jours a soulevé des questions importantes sur la manière dont les affaires publiques sont gérées et sur le rôle de l’État dans la société. Alors que certains pourraient craindre les conséquences d’une telle situation, il est également essentiel de reconnaître les avantages potentiels d’une gouvernance plus légère et moins intrusive. Il est peut-être temps de réfléchir à nouveau aux paroles de Thomas Jefferson, selon lequel « le meilleur gouvernant est celui qui gouverne le moins. »