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Syndicats sous le regard d’Astrid Panosyan-Bouvet

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Astrid Panosyan-Bouvet, nouvelle ministre du travail, a manifesté son désir de changer de méthode à l’égard des corps intermédiaires dès sa prise de fonctions. Malgré un gouvernement orienté vers la droite, elle se distingue par une sensibilité sociale-démocrate. Ancienne membre du Parti socialiste et soutien de Macron depuis le début, elle cherche à marquer sa présence de manière prudente.

Une vision sociale-démocrate

Lors de la passation des pouvoirs avec Catherine Vautrin, devenue ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, Astrid Panosyan-Bouvet a souligné l’importance des efforts déployés pour atteindre le plein-emploi. Cependant, elle estime que ce combat ne doit pas être la seule priorité, car il faut également prendre en compte la réalité individuelle et subjective du travail. Selon elle, le travail est un lieu de construction de l’estime de soi et du lien social, permettant une vie digne et décente.

Changement de méthode

La ministre du travail s’est démarquée en exprimant sa volonté d’incarner un changement de méthode vis-à-vis des corps intermédiaires, souvent négligés depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017. Elle croit en la démocratie sociale et en la légitimité des partenaires sociaux, souhaitant restaurer et consolider les liens distendus ces dernières années. Pour elle, le compromis n’est pas une compromission, mais une manière de construire des relations constructives avec les syndicats.

Feuille de route

Sans entrer dans les détails, Astrid Panosyan-Bouvet a esquissé sa feuille de route pour les prochaines semaines. Son premier objectif est que le travail « doit payer ». Elle estime que le SMIC peut être un salaire d’entrée dans la vie active, mais ne doit pas être un salaire à vie. Elle reconnaît l’importance de valoriser le travail et de garantir des conditions dignes pour les salariés.

Conclusion

En conclusion, Astrid Panosyan-Bouvet incarne un changement de méthode au sein du gouvernement, en mettant l’accent sur la dimension humaine du travail et en cherchant à renouer le dialogue avec les partenaires sociaux. Sa sensibilité sociale-démocrate et son engagement en faveur d’une démocratie sociale plus inclusive font d’elle une ministre du travail à suivre de près.