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L’armée israélienne a annoncé jeudi la mort de cinq combattants palestiniens retranchés dans une mosquée à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Parmi les personnes décédées se trouvait un commandant du Jihad islamique, Mohammed Jaber, également connu sous le nom d' »Abou Choujaa ». Cela fait partie d’une vaste « opération antiterroriste » menée par Israël dans la région, en parallèle à la guerre en cours dans la bande de Gaza contre le Hamas.

Le ministère palestinien de la Santé a confirmé que depuis le début des raids israéliens, au moins douze personnes ont perdu la vie. Ces opérations ont suscité l’inquiétude de l’ONU, qui a averti du risque d’aggraver une situation déjà catastrophique dans les territoires palestiniens.

Les combats se sont intensifiés dans plusieurs villes de Cisjordanie, avec des incursions israéliennes simultanées à Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés. Les groupes armés palestiniens actifs dans la région ont été la cible de ces opérations.

Les cinq Palestiniens tués à Tulkarem étaient retranchés dans une mosquée, selon l’armée israélienne. Le Jihad islamique, allié du Hamas, a confirmé la mort de son commandant Mohammed Jaber, alias « Abou Choujaa », qui dirigeait la brigade de Tulkarem des brigades al-Qods, la branche armée du Jihad islamique. Le groupe a déclaré qu’Abou Choujaa était décédé au cours d’un affrontement avec les forces israéliennes après avoir échappé à plusieurs tentatives d’assassinat et d’arrestation par le passé.

L’armée israélienne a accusé Abou Choujaa d’être impliqué dans plusieurs attaques terroristes, dont une fusillade en juin ayant entraîné la mort d’un civil israélien. Ces événements ont contribué à une escalade des tensions et des violences dans la région.

Les incursions israéliennes dans les zones autonomes palestiniennes en Cisjordanie sont fréquentes, mais il est rare qu’elles se déroulent simultanément dans plusieurs villes et soient soutenues par des frappes aériennes. Ces actions ont déclenché des affrontements violents et suscité des critiques de la part de la communauté internationale.

L’ONU a exprimé sa préoccupation quant aux pertes de vies, y compris des enfants, causées par ces opérations militaires israéliennes. Les destructions massives dans les régions touchées ont laissé de nombreuses familles en détresse, avec des déplacements forcés et des conditions humanitaires précaires.

Le gouverneur de Tulkarem a qualifié les raids israéliens de signal dangereux et sans précédent, soulignant l’importance de l’effort humanitaire pour aider les populations touchées par les conflits.

Dans la bande de Gaza, les frappes israéliennes ont également fait des victimes, avec huit morts à Gaza-ville et trois à Rafah. L’armée israélienne a indiqué avoir visé des cibles terroristes dans la région, éliminant plusieurs combattants, dont certains impliqués dans des attaques antérieures.

Les médiateurs entre Israël et le Hamas continuent de tenter de négocier un cessez-le-feu à Gaza, mais les tensions persistent et les violences se poursuivent. Les civils des deux côtés du conflit continuent de souffrir des conséquences dévastatrices de la guerre.

En résumé, les affrontements en cours en Cisjordanie et dans la bande de Gaza mettent en lumière la nécessité d’une résolution pacifique et durable du conflit israélo-palestinien. Les pertes en vies humaines et les souffrances des populations civiles soulignent l’urgence d’une action internationale pour mettre fin à la violence et promouvoir la paix dans la région.