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Donald Trump, ancien président des États-Unis, a été condamné au pénal à la fin du mois de mai à New York. Son avocat a déposé une requête pour demander le report du prononcé de sa peine de mi-septembre à après l’élection présidentielle du 5 novembre.

Le candidat républicain, qui aspire à retourner à la Maison Blanche, utilise diverses stratégies pour retarder ses procès et tenter d’annuler le verdict. L’affaire concernant le paiement de 130 000 dollars à une actrice de films pour taire une relation sexuelle présumée avec Trump en 2006, juste avant l’élection présidentielle de 2016, a abouti à sa condamnation pour falsification de documents comptables.

L’avocat de l’ancien président, Todd Blanche, a souligné qu’il n’y avait aucun fondement légal pour maintenir la date de la sentence au 18 septembre, et a suggéré de reporter le prononcé après l’élection présidentielle pour garantir l’intégrité des procédures.

La question de l’immunité présidentielle est également au cœur du débat, avec des avocats de Trump demandant que le juge se récuse en raison de liens familiaux avec le Parti démocrate. La Cour suprême des États-Unis a déjà reporté la date du prononcé de la peine au 18 septembre, mais la décision finale sera prise le 16 septembre.

Dans un contexte de tensions politiques et juridiques, l’avenir judiciaire de Donald Trump reste incertain, entre les accusations de falsification de documents et les débats autour de son immunité présidentielle. La décision du juge Merchan le 16 septembre sera cruciale pour déterminer si l’ancien président devra faire face à sa peine le 18 septembre.