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L’enfant du Nebraska peut désormais rêver de Washington, en ce mardi 6 juillet : Tim Walz vient d’être choisi par la candidate démocrate Kamala Harris pour la seconder dans la course à la Maison Blanche, une nomination qui vient consacrer le parcours atypique de cet ancien professeur, devenu gouverneur.

Tim Walz, âgé de 60 ans, n’était pas très connu en dehors des frontières de son État du Minnesota. Cependant, il s’est récemment illustré par ses critiques envers Donald Trump et son entourage, les qualifiant souvent de « mecs bizarres ». En tant qu’ancien enseignant, il a souligné lors d’une réunion de campagne qu’il n’avait pas peur des personnes agressives, affirmant que les brutes n’avaient aucune puissance.

Avant de se lancer en politique, Tim Walz a passé de nombreuses années dans le domaine de l’enseignement en tant que professeur de géographie et coach de football américain. Il a même enseigné en Chine pendant quelques mois après les événements de Tiananmen en 1989. Son expérience d’enseignant l’a aidé à forger sa vision du leadership et de la gestion des crises.

En janvier 2019, Tim Walz est devenu gouverneur du Minnesota, et a dû faire face à la pandémie de Covid-19 et aux manifestations suite à la mort de George Floyd. Son approche de ces crises a été critiquée par les républicains pour être trop laxiste en matière de criminalité, mais saluée par les démocrates pour sa protection du droit à l’avortement.

Après l’arrêt de la Cour suprême annulant la protection constitutionnelle de l’IVG, Tim Walz s’est engagé à faire du Minnesota un refuge pour les femmes cherchant à avorter. Sa position a conduit une clinique du Dakota du Nord, un État plus restrictif, à déménager de l’autre côté de la frontière. En mars 2024, il a accompagné Kamala Harris lors de sa visite dans une clinique d’avortement, montrant ainsi son soutien à cette cause.

Maintenant, en tant que bras droit de Kamala Harris dans sa campagne pour la Maison Blanche, Tim Walz espère apporter son expérience, sa vision progressiste et son engagement en faveur des droits des femmes à ce partenariat. Leur collaboration pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir politique des États-Unis et renforcer l’influence des démocrates dans le pays.