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Le Canada a récemment annoncé une réduction de 21 % du quota de résidents permanents qu’il accueillera à partir de l’année prochaine. Le Premier ministre Justin Trudeau a souligné que cette décision vise à contrôler et à rendre durable l’immigration dans le pays, ce qui entraînera une pause dans la croissance de la population au cours des deux prochaines années.

Cette mesure fait suite à une série de restrictions visant à contenir les niveaux d’immigration record qui ont porté la population à plus de 41 millions au début de l’année. Le ministère de l’Immigration avait initialement prévu d’accueillir 500 000 nouveaux résidents permanents en 2025 et 2026, mais ces chiffres ont été revus à la baisse.

Cette réduction du quota d’immigration a suscité des réactions mitigées. Alors que certains estiment qu’il s’agit d’une décision nécessaire pour stabiliser la croissance démographique et permettre aux gouvernements locaux de mieux répondre aux besoins en matière de santé, de logement et de services sociaux, d’autres considèrent cette mesure comme décevante et un aveu d’échec.

Des organisations de la société civile ont souligné que les migrants ne sont pas responsables des problèmes de logement, de l’emploi ou des services publics au Canada, mais plutôt des décennies de politiques gouvernementales sous-financées. La Chambre de Commerce du Canada a également exprimé sa déception, considérant l’immigration comme un moteur clé de la croissance économique.

Cette réduction du quota d’immigration a également suscité des réactions politiques. Le leader de l’opposition conservatrice a accusé le Premier ministre Trudeau d’avoir détruit le système d’immigration et considère cette décision comme un aveu d’échec. De son côté, Justin Trudeau cherche à redorer son image et à répondre aux demandes des Canadiens, alors que des sondages révèlent une baisse de popularité du Premier ministre.

Cette annonce marque un tournant pour le Canada, un pays historiquement connu pour être une terre d’accueil pour les immigrants. Alors que la réduction du quota d’immigration vise à stabiliser la croissance démographique, elle soulève des questions sur l’impact de cette décision sur l’économie, la main-d’œuvre et la société canadienne dans son ensemble.