La candidate démocrate Kamala Harris et l’ancien président américain Barack Obama se sont retrouvés sur scène en Géorgie pour un meeting où ils ont mis en garde contre les conséquences graves d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pendant ce temps, Donald Trump a tenu un meeting en Arizona où il a parlé d’immigration.
Barack Obama a souligné la capacité de Kamala Harris à devenir présidente et a appelé les électeurs à se concentrer sur les enjeux de l’élection. De son côté, Donald Trump a critiqué la politique d’immigration de Joe Biden et Kamala Harris, affirmant que les États-Unis étaient devenus une « poubelle pour le monde ».
Le meeting de Kamala Harris à Clarkston, en Géorgie, a été marqué par la présence de Bruce Springsteen, Samuel L. Jackson et Spike Lee, qui ont tous exprimé leur soutien à la candidate démocrate. L’ancien président Obama a rappelé le slogan de sa campagne victorieuse en 2008, « Yes we can », et a mis en avant les réalisations de son mandat, comme l’Affordable Care Act.
En parallèle, Donald Trump a continué sa campagne en Arizona, critiquant l’administration actuelle et promettant de baisser les prix et d’augmenter les salaires. Il a également démenti des déclarations qui lui ont été prêtées sur Hitler et a critiqué le retrait d’Afghanistan opéré sous la présidence de Joe Biden.
La campagne électorale aux États-Unis est serrée, avec plus de 30 millions de votes anticipés déjà exprimés. Les deux candidats se disputent les votes dans des États clés comme le Michigan, où Barack Obama a soutenu Kamala Harris. Le soutien bipartisan reçu par la candidate démocrate, y compris de la part d’anciens élus républicains, a été mis en avant lors de son discours à Philadelphie.
La tension monte à l’approche de l’élection présidentielle du 5 novembre, avec des enjeux importants pour l’avenir des États-Unis et du monde entier. Les électeurs doivent choisir entre deux visions politiques radicalement différentes, incarnées par Kamala Harris et Donald Trump.