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Pourquoi les athlètes aux JO doivent prendre du poids pour mieux voler sur l’eau

Axel Mazella et Lauriane Nolot, deux chances de médailles pour la France, s’entraînent sur le plan d’eau de Marseille. Pour tenter d’entrer dans le top 5 au tableau des médailles, les équipes de France ont été appuyées par une armada de scientifiques. Ces experts ont travaillé dans le cadre du programme Sciences 2024, soutenu financièrement par l’État, pour aider les athlètes à obtenir des performances optimales.

Les « foils », sortes d’ailes placées sous les engins pour les soulever hors de l’eau, ont révolutionné la voile et changé la donne pour de nombreux athlètes. Les scientifiques français ont passé six ans à étudier les lois physiques de différentes disciplines pour permettre aux sportifs de gagner des fractions de seconde ou des centimètres précieux qui pourraient les mener vers une médaille.

L’une des découvertes les plus surprenantes de ces recherches est que les athlètes doivent parfois prendre du poids pour mieux voler sur l’eau. En effet, le poids supplémentaire peut aider les sportifs à maintenir une position plus stable et à mieux contrôler leur engin, surtout lorsqu’ils utilisent des foils. Cela peut sembler contre-intuitif, mais pour certains sports nautiques, un peu de poids supplémentaire peut faire toute la différence.

Axel Mazella et Lauriane Nolot, qui représentent la France dans des compétitions internationales, ont intégré cette découverte dans leur entraînement. En ajustant leur poids et en travaillant sur leur équilibre, ils ont pu améliorer leurs performances sur l’eau et se rapprocher un peu plus de la médaille tant convoitée.

Cette approche scientifique de la performance sportive montre à quel point la technologie et la recherche peuvent jouer un rôle crucial dans la réussite des athlètes. Grâce aux efforts des scientifiques français et au soutien financier de l’État, les équipes de France ont pu bénéficier d’un avantage concurrentiel sur la scène internationale, les rapprochant un peu plus de leurs objectifs de médaille.

En fin de compte, il est clair que le sport de haut niveau ne se limite pas seulement à la force et à l’endurance, mais aussi à la compréhension approfondie des principes scientifiques qui sous-tendent chaque mouvement et chaque performance. Les athlètes comme Axel Mazella et Lauriane Nolot sont des exemples de la façon dont la science et le sport peuvent se rejoindre pour produire des résultats exceptionnels.