Emmanuel Macron s’est engagé à nommer un nouveau premier ministre dans les quarante-huit heures suivant sa réunion avec les chefs de partis politiques. Les discussions ont duré près de trois heures avec les représentants des principaux partis politiques, à l’exclusion de La France insoumise et du Rassemblement national. Cette rencontre a eu lieu à l’Elysée pour trouver une solution à la crise politique résultant de la chute du gouvernement de Michel Barnier.
Lors de cette réunion, Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de s’inscrire dans une durée de trente mois, jusqu’à la fin de son mandat en 2027. Les partis de gauche ont proposé de renoncer à l’article 49.3 de la Constitution, en échange de l’abandon d’une motion de censure, s’ils voient un premier ministre issu de leurs rangs nommé. De plus, le camp présidentiel s’est engagé à ne plus dépendre du Rassemblement national pour gouverner.
Cependant, des tensions sont apparues à gauche entre La France insoumise et le Parti socialiste. Jean-Luc Mélenchon a critiqué la présence des autres composantes du Nouveau Front populaire à l’Elysée, tandis que le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, a accusé Mélenchon de briser l’unité de la gauche pour ses propres ambitions présidentielles.
Dans un message posté sur X, Jean-Luc Mélenchon a appelé les socialistes, écologistes et communistes à revenir à la raison et à la maison, rejetant toute idée de coalition. De son côté, Eric Coquerel prédit qu’il n’y aura pas d’accord stable et appelle à une prise de conscience des forces du NFP pour sortir de la situation actuelle.
Finalement, Emmanuel Macron a confirmé son engagement à nommer un premier ministre dans les quarante-huit heures suivant la réunion, ouvrant ainsi la possibilité d’un nouveau gouvernement et de discussions sur le fond avec les différents partis politiques. La situation politique reste tendue et incertaine, avec des divergences d’opinions et des tensions entre les différentes forces politiques.