news-04102024-050729

Le premier ministre Michel Barnier a récemment fait une apparition à l’émission « L’Evénement » sur France 2 pour discuter de son projet de budget. Il a clarifié qu’il n’y aurait pas de « choc fiscal » ni d’austérité, mais plutôt des hausses d’impôts ciblées. Environ 300 grandes entreprises seront soumises à un impôt exceptionnel, tandis que les foyers les plus aisés verront une augmentation de leurs impôts pour générer 2 milliards d’euros de recettes.

Barnier a également confirmé le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, considérant cela comme un effort « juste ». Pour réduire les dépenses publiques, des économies seront réalisées dans l’aide à l’apprentissage, les transports sanitaires et en ne remplaçant pas tous les fonctionnaires partant à la retraite.

En termes d’immigration, Barnier a déclaré qu’il fixe la ligne et qu’il y aura des mesures rigoureuses pour la maîtriser. Il a écarté l’idée d’une nouvelle loi spécifique pour le moment. Sur la question de la fin de vie, il est personnellement d’accord avec la version initiale du projet de loi ouvrant une « aide à mourir » sous conditions strictes.

Le premier ministre a également annoncé son intention de lancer un chantier pour mettre en place une « allocation sociale unique » l’année prochaine. Cette mesure vise à rendre plus avantageux de travailler que de ne pas travailler. Il a également promis de faire une pause sur les normes pour les agriculteurs touchés par les crises, afin de les encourager.

Dans l’ensemble, Michel Barnier a souligné son approche de réformes en collaboration avec les acteurs concernés, prônant le dialogue et la concertation pour mettre en œuvre les changements nécessaires. Son discours met en lumière la volonté de son gouvernement de trouver un équilibre entre la réduction de la dette publique et la justice sociale.