Sarah Yaïche, une Française juive de 32 ans, a décidé d’assister au match France-Israël au Stade de France malgré son manque d’intérêt pour le football. Après les récentes violences antisémites à Amsterdam, elle souhaite montrer sa détermination face à l’antisémitisme en 2024. De son côté, Pierre Grundmann, également juif, ressent une certaine appréhension en se rendant au match, mais souligne l’importance de la présence des forces de l’ordre pour assurer la sécurité des spectateurs.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné les mesures prises pour garantir la sécurité des supporteurs lors de cet événement à haut risque. Malgré la situation tendue, des spectateurs comme Michael, Pierre Grundmann et Sarah Yaïche ont décidé de se rendre au match pour affirmer leur droit de ne pas vivre dans la peur en tant que Juifs en 2024.
Un groupe de supporteurs, dont font partie ces trois individus, est venu avec l’association No Silence pour limiter les risques et assurer une présence solidaire. Mélanie Pauli-Geysse, présidente de l’association, considère que se rendre à ce match est un acte militant contre l’antisémitisme. Des consignes de sécurité ont été données aux supporteurs pour éviter tout incident.
Malgré les craintes et les menaces, ces supporteurs restent déterminés à assister au match pour affirmer leur identité et leur droit de vivre sans peur. Ils espèrent que, à l’avenir, de telles mesures de sécurité massives ne seront plus nécessaires pour des événements sportifs. En fin de compte, l’objectif est de pouvoir vivre ensemble harmonieusement, sans craindre d’être attaqué en raison de sa religion.