La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, son ex-ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deïf pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Ces mandats d’arrêt ont été classés secrets pour protéger les témoins et garantir le bon déroulement des enquêtes.
La CPI a déclaré que les dirigeants israéliens avaient intentionnellement privé la population civile de Gaza de biens essentiels à sa survie, tels que de la nourriture, de l’eau, des médicaments, du carburant et de l’électricité. Ils sont également accusés d’avoir utilisé la famine comme une méthode de guerre et d’avoir mené des attaques délibérées contre des civils à Gaza.
En réponse à ces mandats d’arrêt, Israël a qualifié la décision de la CPI d’absurde. Le président Isaac Herzog a déclaré que c’était une décision absurde, tandis que l’ancien Premier ministre Naftali Bennett a qualifié cela de sceau de la honte pour la CPI.
Le procureur de la CPI, Karim Khan, a également demandé des mandats d’arrêt contre des hauts dirigeants du Hamas, dont Mohammed Deïf, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Mohammed Deïf est accusé de meurtres, extermination, torture, viols, agressions sexuelles, enlèvements et outrages à la dignité humaine. Le Hamas a nié que Deïf ait été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza.
Cette décision de la CPI soulève de nombreuses questions et controverses, notamment en Israël. Il sera intéressant de voir comment cette affaire va évoluer et quelles seront les répercussions sur la situation au Moyen-Orient. La justice internationale continue de jouer un rôle crucial dans la lutte contre les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme, et cette affaire en est un exemple clair.