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L’Iran subit un revers majeur suite à l’attaque des bipeurs du Hezbollah

Le sabotage massif des bipeurs qui ont explosé, causant des décès et des blessures parmi les militants du Hezbollah au Liban, représente non seulement un coup dur pour la milice libanaise, mais aussi un sérieux revers pour l’Iran, principal soutien politique et financier du Hezbollah.

Le président iranien a réagi en exprimant sa honte envers l’Occident face aux explosions au Liban. Cette réaction a été la seule émanant de Téhéran suite au sabotage à distance des bipeurs des militants du Hezbollah, qui ont tué plus de 10 personnes et blessé des milliers de membres de la milice libanaise pro-iranienne. Le régime des Mollah n’a pas encore annoncé de riposte à cette attaque qualifiée de terroriste par les autorités européennes et nord-américaines et soutenue par l’Iran. L’ambassadeur iranien au Liban figure d’ailleurs parmi les 2 800 personnes blessées dans l’explosion des bipeurs.

Des services de renseignement iranien en défaut ?

Sur le plan diplomatique, les États-Unis ont directement interpellé l’Iran pour l’inciter à éviter une escalade du conflit. En frappant le Hezbollah de cette manière, Israël touche également le pouvoir iranien, qui est perçu comme le chef d’orchestre d’un réseau de milices régionales affiliées. Cette opération sophistiquée a probablement nécessité au moins six mois de préparation et d’exécution de la part d’Israël, impliquant des réseaux humains au Liban et en Iran pour assurer le bon déroulement du plan.

Il est possible que l’Iran ait été impliqué dans le choix des bipeurs destinés à assurer la sécurité des communications des militants du Hezbollah, ce qui soulève des questions sur la vigilance des services de renseignement iraniens. Cette défaillance potentielle pourrait entraîner des tensions et des problèmes de confiance entre le Hezbollah et l’Iran, mettant en lumière les limites des services de renseignement iraniens par rapport à ceux d’Israël.

Des agents du Hezbollah impliqués ?

Certains experts estiment que l’Iran et ses services de renseignement ne sont pas directement responsables de cette attaque, mais plutôt le Hezbollah lui-même. Malgré le soutien politique, diplomatique et financier apporté par l’Iran, le Hezbollah est chargé de sa propre sécurité. Cette défaillance pourrait donc résulter des services de sécurité du Hezbollah plutôt que de l’Iran.

Israël aurait déclenché l’opération plus tôt que prévu en raison de soupçons émanant des membres du Hezbollah concernant les bipeurs. Cette confrontation entre les services de renseignement israéliens et le Hezbollah met en lumière l’infiltration de l’État hébreu au sein d’une milice connue pour sa paranoïa.

Les défis pour l’Iran

Cette attaque réussie des services de renseignement israéliens contre le Hezbollah soulève des questions quant à ce que sait Israël sur le fonctionnement interne de la milice libanaise. Cela pourrait entraîner une paralysie opérationnelle pour le Hezbollah et l’Iran, qui devront revoir leurs méthodes de communication. L’Iran devra coordonner une réponse avec le Hezbollah, mais l’enjeu sera de savoir si une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah pourra être évitée.

En conclusion, l’Iran subit un sérieux revers suite à l’attaque des bipeurs du Hezbollah, qui remet en question la sécurité et l’efficacité des services de renseignement iraniens. Cette opération met en lumière les défis auxquels sont confrontés l’Iran et le Hezbollah face à l’infiltration israélienne et souligne la nécessité d’une réponse coordonnée pour faire face à de telles attaques à l’avenir.