Les promoteurs des « taxis volants » électriques ont annoncé qu’ils ne seront pas utilisés pendant les Jeux olympiques de Paris en raison du manque de certification des moteurs dans les délais impartis. Le Groupe ADP, gestionnaire d’aéroports, et la start-up Volocopter prévoient désormais un vol expérimental depuis une plateforme flottante sur la Seine à Paris d’ici la fin de l’année.
Initialement, les vols devaient partir d’une plateforme sur la Seine à Austerlitz pour capitaliser sur l’attention mondiale des Jeux olympiques. L’objectif était de démontrer la faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense en utilisant des appareils à décollage et atterrissage vertical entre plusieurs « vertiports. » Cependant, le projet a été retardé en raison d’un sous-traitant américain qui n’a pas pu fournir les moteurs nécessaires.
Le PDG de Volocopter a expliqué que les moteurs ont dû être renvoyés aux États-Unis pour des contrôles supplémentaires, entraînant un retard dans le calendrier des vols. Malgré cette déception, les responsables ont souligné l’importance de ne faire aucun compromis en matière de sécurité.
Le projet de taxis volants a également suscité des critiques de la part des élus municipaux de Paris, qui ont qualifié l’initiative d' »aberration écologique » et contesté en justice l’autorisation d’exploitation de l’hélistation d’Austerlitz. Le Conseil d’Etat a toutefois donné raison au ministère des Transports en attendant une décision finale cet automne.
En attendant, des démonstrations avec un prototype du Volocity seront organisées sans passagers à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École. Le projet vise à démontrer la viabilité des taxis volants électriques comme moyen de transport innovant dans les zones urbaines denses. Bien que les vols ne soient pas disponibles pendant les Jeux olympiques, les promoteurs restent déterminés à poursuivre le développement de cette technologie prometteuse.