Une partie du pays est joyeuse, tandis que l’autre est attristée. Après chaque élection présidentielle, les réactions sont diverses. Cette fois-ci, la victoire du républicain Donald Trump face à Kamala Harris a suscité beaucoup de joie parmi ses partisans, qui se réjouissent du malheur de leurs adversaires vaincus.
Dans son monologue du mercredi 6 novembre, l’animateur Jimmy Kimmel, connu pour ses critiques envers Donald Trump, a exprimé sa déception face aux résultats de l’élection. Il a souligné que cette nuit était terrible pour de nombreux groupes de la société, notamment les femmes, les enfants, les travailleurs immigrés, la santé, le climat, la science, le journalisme, la justice, et la liberté d’expression. Kimmel a même retenu ses larmes en évoquant les conséquences de cette élection.
Sur les réseaux sociaux, les supporteurs de Trump se réjouissent ouvertement des défaites des démocrates. Ils partagent des mèmes et des vidéos se moquant de la détresse des partisans de Kamala Harris, en particulier des femmes, des minorités et de la communauté LGBTQ. Des personnalités conservatrices influentes comme Donald Trump Jr encouragent cette attitude en ligne, appelant à la diffusion de contenus moqueurs.
Il est intéressant de noter que la bataille politique se joue de plus en plus sur internet. Les figures telles que Charlie Kirk, Ben Shapiro, Benny Johnson, Steven Crowder et Matt Walsh, soutiennent activement Donald Trump et atteignent des millions de followers en ligne. Cette stratégie a porté ses fruits, car Trump a gagné du terrain parmi les jeunes de moins de 30 ans, rivalisant presque avec Kamala Harris.
Certains de ces influenceurs conservateurs, comme Matt Walsh, adoptent un ton provocateur pour se moquer des démocrates. Walsh a ironiquement rassuré les partisans de Kamala Harris en affirmant que Trump ne sera pas un dictateur maléfique, mais un « bon » dictateur. Il a plaisanté en disant que les femmes pourront toujours voter pour qui leur mari leur dira de voter, et que ce sera toujours Trump.
Pour les démocrates, les quatre prochaines années sous la présidence de Trump semblent longues et difficiles. Malgré la défaite, ils continuent de lutter pour leurs valeurs et leurs idéaux, espérant un avenir meilleur. La division politique et sociale reste profonde aux États-Unis, et les tensions ne semblent pas prêtes de s’apaiser de sitôt.