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Le Tchad a pris une décision radicale en mettant fin à ses accords de défense avec la France. Cette décision a un impact majeur sur la France, car le Tchad était son dernier point d’ancrage au Sahel, après avoir été exclue du Mali, du Niger et bientôt du Sénégal. Les troupes françaises devront donc quitter le territoire tchadien, et bientôt le Sénégal, selon les déclarations du président Bassirou Diomaye Faye.

Cette rupture des accords de coopération militaire entre le Tchad et la France soulève des questions sur l’avenir de la présence française en Afrique. Pour en discuter plus en détail, nous avons invité Seidik Abba, journaliste, écrivain, chercheur associé et président du Centre international d’études et de réflexions sur le Sahel (CIRES).

Selon Seidik Abba, cette décision du Tchad de mettre fin à ses accords avec la France est le résultat de tensions croissantes entre les deux pays. Il souligne que le Tchad souhaite affirmer sa souveraineté et son indépendance en matière de défense et de sécurité. Cette rupture des accords de défense va sans aucun doute avoir un impact sur la lutte contre le terrorisme au Sahel, où la France jouait un rôle clé.

Seidik Abba souligne également que cette décision du Tchad pourrait avoir des répercussions sur d’autres pays africains qui ont des accords de défense avec la France. Il est important de noter que la France a été critiquée pour son ingérence excessive dans les affaires intérieures de ses anciennes colonies africaines, et cette décision du Tchad pourrait être le début d’une remise en question plus large de la présence française en Afrique.

En conclusion, la fin des accords de défense entre le Tchad et la France marque un tournant majeur dans les relations franco-africaines. Cette décision soulève des questions sur l’avenir de la présence française en Afrique et met en lumière les tensions croissantes entre la France et ses anciennes colonies. Il reste à voir comment cette décision affectera la lutte contre le terrorisme au Sahel et si d’autres pays africains suivront l’exemple du Tchad.