Jean-Luc Mélenchon, leader du Nouveau Front populaire (NFP), est convaincu que le gouvernement de Michel Barnier tombera entre le 15 et le 21 décembre. En cas de recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget 2025, le NFP prévoit de déposer des motions de censure en décembre. De plus, Marine Le Pen a affirmé que le Rassemblement national se joindra à une censure si le pouvoir d’achat des Français est menacé.
Cette situation a amené le NFP à réfléchir sur la suite des événements. Alors qu’en juillet, les partis de la coalition soutenaient la candidature de Lucie Castets à Matignon, aujourd’hui, la stratégie à adopter après une éventuelle chute du gouvernement divise l’alliance. Jean-Luc Mélenchon prédit même une élection présidentielle anticipée, ce qui pourrait le pousser à se présenter.
Cependant, certains membres du NFP préféreraient une candidature alternative à celle de Mélenchon. Malgré tout, Eric Coquerel de La France insoumise estime que Mélenchon est le mieux placé pour une élection anticipée. De son côté, le Parti socialiste explore d’autres options que de rejoindre un gouvernement dirigé par le NFP.
L’enthousiasme pour la chute d’Emmanuel Macron soulève des questions sur les réelles intentions des « insoumis » quant à leur participation au gouvernement. Malgré cela, ils continuent de soutenir la candidature de Lucie Castets. Eric Coquerel affirme que la gauche dispose d’un socle solide de députés et peut former des majorités avec d’autres partis.
En conclusion, la politique française est en pleine effervescence alors que le NFP se prépare à déposer des motions de censure et que la possibilité d’une élection anticipée se profile à l’horizon. Les différentes forces politiques doivent maintenant décider de la meilleure stratégie à adopter pour l’avenir du pays.