Le gouvernement Bayrou sous la loupe de l’opposition
Le gouvernement Bayrou a été dévoilé le lundi 23 décembre par le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, avec une équipe de 34 ministres, incluant certains « revenants » tels qu’Élisabeth Borne à l’Éducation nationale, Gérald Darmanin à la Justice, et l’ancien socialiste Manuel Valls aux Outre-Mer. Ce choix de composition a suscité des réactions vives et divisées au sein de l’opposition.
La gauche et le Rassemblement national dénoncent
La gauche, représentée par des personnalités telles que Manon Aubry et Clémence Guetté, exprime ouvertement son mécontentement en qualifiant le gouvernement de « perdant » et en prédisant une issue similaire à celle du gouvernement de Michel Barnier. De son côté, Raphaël Arnault critique le choix de nommer Manuel Valls, qualifiant cette décision de signe de faiblesse pour Emmanuel Macron.
Les écologistes et la droite expriment leur inquiétude
Les écologistes, menés par Sandrine Rousseau, perçoivent ce gouvernement comme une provocation et redoutent une fin chaotique. De plus, Xavier Bertrand a refusé de participer au gouvernement en raison de l’opposition du Rassemblement national. Cette décision a été critiquée par Caroline Parmentier du Rassemblement national, qui voit dans la nomination d’Élisabeth Borne à l’Éducation une mauvaise nouvelle pour la France.
Les réactions contrastées face au gouvernement Bayrou
En fin de compte, l’équipe de Bayrou est perçue comme une « coalition de l’échec » par certains, tandis que d’autres cherchent des compromis pour travailler ensemble malgré les désaccords. Cette nomination du gouvernement Bayrou soulève des questionnements quant à sa capacité à survivre à la censure et à gouverner efficacement dans un climat politique tendu.