Le gouvernement Barnier a réussi à résister à la motion de censure déposée par la gauche à l’Assemblée nationale. Seuls cinq autres élus ont rejoint les membres du Nouveau Front populaire (NFP) dans cette démarche. De son côté, le Rassemblement national (RN) a décidé de ne pas voter la motion de censure, estimant que cela était inutile à ce stade, soulignant l’influence de Marine Le Pen sur la position du Premier ministre.
La gauche, quant à elle, a tenté de mettre en avant son opposition au gouvernement en réunissant 197 voix pour la motion de censure, loin des 289 nécessaires pour renverser le gouvernement. Certains députés du groupe Liberté, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) ainsi qu’un non-inscrit ont apporté leur soutien à la démarche.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), a critiqué le gouvernement pour son manque de légitimité et ses choix budgétaires. Il a souligné que les politiques sociales pourraient être touchées par des coupes claires et a remis en question l’équité fiscale des hausses d’impôts annoncées.
En réponse aux reproches de la gauche, Michel Barnier a défendu sa déclaration de politique générale et a justifié les choix budgétaires du gouvernement. Il a souligné que la majorité qui le soutient est la moins relative parmi les majorités relatives et a mis en lumière les problèmes de dépenses excessives et d’emprunts à des taux élevés.
Le Rassemblement national a également expliqué sa décision de ne pas voter la motion de censure, malgré son opposition au gouvernement. Le député Guillaume Bigot a souligné la flexibilité politique du RN et a justifié le maintien du gouvernement en place.
En fin de compte, le gouvernement Barnier a réussi à résister à la motion de censure grâce au soutien de sa majorité et à l’absence de vote du Rassemblement national. Cette situation soulève des questions sur la stabilité politique actuelle et l’influence des différents partis au sein de l’Assemblée nationale.