Le 7 octobre : un crime contre l’humanité à visée génocidaire
Un tweet de l’eurodéputée de la France insoumise, Rima Hassan, citant Frantz Fanon, a suscité la controverse. Cette citation a été associée à un tweet antérieur comparant Israël à la France coloniale. Le 16 octobre 2023, nous avons visité le kibboutz martyr de Be’eri à la frontière de Gaza, où la tragédie du 7 octobre 2023 a laissé une odeur de mort persistante. En Occident, l’événement est analysé à travers le prisme du postcolonialisme, mais cela occulte la gravité de la situation actuelle.
L’incapacité de l’Occident à reconnaître le 7 octobre comme un crime contre l’humanité à visée génocidaire contribue à son échec à comprendre la montée de la violence dans le monde. En France, la montée de l’antisionisme a conduit à une acceptation de la haine envers les Juifs. Les tribunaux ont du mal à sanctionner ces discours haineux déguisés en antisionisme.
Face à la barbarie des groupes terroristes et de leurs alliés occidentaux, une vision littéraire du monde est nécessaire. Milan Kundera souligne que la vraie bonté de l’homme se manifeste dans ses relations avec les plus vulnérables. En hommage aux victimes du 7 octobre, un livre collectif a été publié avec le nom d’une victime sur chaque exemplaire pour rappeler l’unicité de chaque vie perdue.
Ce livre est un manifeste contre l’effacement du crime et de la mémoire des victimes. Il vise à rappeler l’horreur du 7 octobre et à lutter contre le négationnisme ambiant. Chaque nom des victimes est prononcé pour leur redonner une identité et une histoire, empêchant ainsi leur disparition totale de la mémoire collective.