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La mosquée des Bleuets à Marseille doit écarter l’imam Ismaïl sous peine de fermeture

La mosquée des Bleuets à Marseille est actuellement confrontée à une menace de fermeture administrative depuis la fin du mois d’août. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a envoyé un courrier à l’association des Bleuets, exigeant que l’imam Smaïn Bendjilali soit écarté de l’édifice, conditionnant ainsi sa réouverture au départ du religieux.

La décision du préfet de police a suscité une attention considérable à Marseille, avec la possibilité que les portes de la mosquée soient fermées dès la fin de la semaine. Le président de l’association des Bleuets a été informé de cette exigence par le préfet de police des Bouches-du-Rhône, confirmant ainsi que la survie de l’édifice dépend du renvoi de l’imam Smaïn Bendjilali.

Le ministère de l’Intérieur avait déjà mis en cause le religieux pour ses prêches et ses propos légitimant la violence, ce qui a conduit à cette ultimatum. L’imam a cinq jours pour quitter ses fonctions à la mosquée des Bleuets, faute de quoi les autorités procéderont à la fermeture immédiate des lieux.

Résolution du préfet de police
La décision du préfet de police est soutenue par des précédents du Conseil d’État qui ont conditionné la réouverture des mosquées menacées. Cette mesure vise à garantir la sécurité et la tranquillité au sein de la mosquée des Bleuets, en écartant tout élément susceptible de provoquer des troubles ou de justifier la violence.

Les autorités locales se montrent fermes face à cette situation, soulignant l’importance de respecter les valeurs républicaines et de promouvoir un discours de paix et de tolérance au sein des lieux de culte. Le préfet de police insiste sur le fait que la fermeture de la mosquée ne sera évitée que si l’imam incriminé quitte ses fonctions dans les délais impartis.

La communauté musulmane de Marseille se trouve donc confrontée à un dilemme délicat, entre la fidélité à un religieux controversé et la nécessité de préserver un lieu de culte essentiel pour la pratique religieuse. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de la mosquée des Bleuets et la manière dont les responsables de l’association décideront de gérer cette crise.

Subheadings:
La menace de fermeture de la mosquée des Bleuets
L’ultimatum de l’imam Ismaïl Bendjilali
La décision du préfet de police des Bouches-du-Rhône

La menace de fermeture de la mosquée des Bleuets

La mosquée des Bleuets à Marseille fait face à une menace de fermeture administrative qui a suscité de vives réactions au sein de la communauté musulmane locale. Depuis la fin du mois d’août, les autorités ont mis en garde contre la nécessité d’écarter l’imam Smaïn Bendjilali de l’édifice pour éviter sa fermeture définitive.

Cette décision a été prise en raison des prêches et des propos tenus par l’imam, qui ont été jugés incompatibles avec les valeurs de la République et ont suscité des craintes quant à la propagation de discours radicaux au sein de la mosquée. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a donc adressé un courrier à l’association des Bleuets, mettant en garde contre les conséquences d’un éventuel refus de se conformer à cette exigence.

La communauté musulmane de Marseille s’inquiète de l’avenir de ce lieu de culte emblématique, qui joue un rôle central dans la vie religieuse des fidèles. La fermeture de la mosquée des Bleuets serait une perte importante pour la communauté, mais les autorités semblent déterminées à faire respecter l’ordre public et à prévenir tout risque de radicalisation au sein de l’édifice.

L’ultimatum de l’imam Ismaïl Bendjilali

L’imam Smaïn Bendjilali se retrouve au centre de cette polémique, accusé par le ministère de l’Intérieur de tenir des propos légitimant la violence et de propager des idées contraires aux valeurs de la République. Ces accusations ont conduit le préfet de police des Bouches-du-Rhône à exiger son départ de la mosquée des Bleuets, sous peine de voir l’édifice fermé.

L’imam dispose de cinq jours pour se conformer à cette exigence, faute de quoi les autorités prendront les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la tranquillité publiques. Le refus de coopérer pourrait avoir des conséquences graves pour la mosquée des Bleuets, qui risque de perdre son statut officiel et de devenir un lieu de culte non autorisé.

La décision du préfet de police des Bouches-du-Rhône

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a pris une décision ferme en exigeant le départ de l’imam Smaïn Bendjilali de la mosquée des Bleuets, soulignant l’importance de préserver l’ordre public et de lutter contre tout discours radical au sein des lieux de culte. Cette mesure vise à garantir la sécurité de la communauté musulmane et à promouvoir des valeurs de paix et de tolérance.

Les autorités locales sont déterminées à faire respecter la loi et à empêcher toute dérive extrémiste au sein des mosquées de la région. La fermeture de la mosquée des Bleuets ne sera évitée que si l’imam incriminé quitte ses fonctions dans les délais impartis, démontrant ainsi la volonté des autorités de maintenir un équilibre entre la liberté de culte et la nécessité de prévenir tout acte de radicalisation.

En conclusion, la mosquée des Bleuets à Marseille se trouve à un tournant décisif de son histoire, confrontée à la nécessité de se conformer aux exigences des autorités pour éviter sa fermeture administrative. La décision d’écarter l’imam Smaïn Bendjilali est cruciale pour l’avenir de cet édifice religieux, et la manière dont cette crise sera gérée déterminera le visage de la communauté musulmane de Marseille dans les prochains jours.