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Fairouz, icône libanaise de la chanson arabe, a célébré ses 90 ans de carrière alors que son pays est en proie à une guerre meurtrière. Les internautes ont partagé ses chansons en signe d’unité nationale dans un Liban divisé, tandis que les médias lui rendaient hommage. En 2020, le président Emmanuel Macron lui a remis la Légion d’honneur lors de sa visite à Beyrouth.

Malgré une carrière qui a duré plus de cinquante ans et des performances dans le monde entier, Fairouz ne s’est pas produite en public depuis plus de dix ans. Elle a exprimé sa tristesse quant aux changements au Liban au fil des années, marqué par les guerres et les destructions. Pendant la guerre civile, sa chanson « Je t’aime, Ô Liban, mon pays » est devenue un symbole de l’amour pour son pays.

Fairouz a également chanté l’amour, la liberté et la Palestine, mettant en musique les paroles de grands poètes arabes. Née en 1934 dans une famille chrétienne modeste, elle a été surnommée par le compositeur Halim el-Roumi. Son mariage avec le compositeur Assy Rahbani a révolutionné la musique arabe en mêlant des influences occidentales et orientales.

Sa carrière a décollé après ses concerts au Festival international de Baalbeck, où elle est devenue une icône pour les jeunes. Son fils Ziad a également contribué à son succès en composant des chansons avec des influences jazz. Malgré les défis rencontrés par le Liban, Fairouz reste une figure emblématique de la chanson arabe, célébrée pour son talent et son engagement envers son pays.