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Au Lesotho, la crise de la sécheresse continue d’affecter les petits agriculteurs, comme Daniel Phoofolo, dont le champ est désormais un terrain de poussière stérile. Sa famille doit maintenant se contenter de deux repas par jour, une réalité partagée par de nombreuses personnes dans le pays qui luttent contre la faim. La situation est si grave que le gouvernement a déclaré une catastrophe nationale, rejoignant ainsi d’autres pays de la région touchés par la pire sécheresse depuis un siècle.

La sécheresse affecte non seulement les récoltes, mais aussi l’emploi et la pauvreté dans le pays. Près d’un quart de la population est sans emploi et la moitié vit sous le seuil de pauvreté, dépendant principalement de l’agriculture de subsistance. Pour de nombreux agriculteurs, c’est la première année sans récolte, ce qui les pousse à accepter des emplois temporaires pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.

Face à cette crise, le gouvernement a mis en place un programme d’emplois temporaires pour aider les plus précaires, mais la situation continue de se détériorer. Le Premier ministre a demandé de l’aide internationale et a alloué des fonds pour soutenir les plus vulnérables. Cependant, selon le Programme alimentaire mondial, la situation va encore s’aggraver en raison de la persistance de la sécheresse.

Les petits agriculteurs cherchent des solutions créatives pour faire face à la sécheresse, comme la culture de plantes résistantes à la sécheresse ou la création de potagers partagés pour maximiser les ressources disponibles. Certains envisagent même de creuser des réservoirs d’eau pour faire face au manque de pluie.

La sécheresse a des répercussions importantes sur la vie quotidienne des habitants du Lesotho, les obligeant à faire face à la faim, à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. Il est essentiel de mettre en place des mesures d’adaptation et de soutien pour aider les populations les plus touchées à surmonter cette crise et à reconstruire leur avenir.