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Julia de Funès, une philosophe, conférencière et ancienne chasseuse de têtes, est de retour en librairie avec son nouveau livre « La Vertu dangereuse ». Dans cet ouvrage, elle met en avant l’idée que la bien-pensance étouffe les entreprises et la société dans son ensemble. Elle remet en question des concepts à la mode tels que la bienveillance, l’empathie ou la pensée positive.

Lors d’un entretien avec le Point, Julia de Funès explique en quoi ces notions peuvent parfois être contre-productives et donne des conseils pour une meilleure posture de manageur. Elle souligne l’importance d’une approche plus réaliste et moins idéalisée dans le monde du management.

Selon elle, il est essentiel de trouver un équilibre entre la compassion et l’exigence pour être un bon leader. Elle encourage les manageurs à être authentiques, à oser dire les choses telles qu’elles sont et à ne pas tomber dans le piège de la bien-pensance.

En mettant en lumière les limites de certains discours largement répandus, Julia de Funès invite à une réflexion plus approfondie sur les pratiques managériales. Son livre offre une critique constructive et des pistes de réflexion pour repenser notre façon d’aborder le management.

Il est essentiel de prendre du recul par rapport aux tendances du moment et d’adopter une approche plus pragmatique et réaliste. Julia de Funès met en garde contre les attentes excessives envers les manageurs et encourage à trouver un juste équilibre entre exigence et bienveillance.

En définitive, « La Vertu dangereuse » de Julia de Funès offre une perspective unique sur les enjeux du management contemporain et invite à repenser nos pratiques pour plus d’efficacité et de bien-être au travail.