Israël a intensifié ses bombardements sur le Liban voisin, ciblant plus de 200 sites appartenant au Hezbollah, un mouvement pro-iranien. L’armée israélienne a indiqué avoir éliminé le responsable médiatique du Hezbollah, Mohammad Afif, qu’ils ont qualifié de « chef de la propagande » du groupe. Le Hezbollah a confirmé la mort d’Afif dans une frappe israélienne à Beyrouth, qui a également tué quatre autres personnes.
Suite à ces attaques, le ministère de l’Éducation libanais a décidé de fermer les écoles à Beyrouth et dans ses environs pour les journées de lundi et mardi. Les secteurs du Chouf, du Metn-nord, à Baabda et Aley sont également concernés par ces fermetures. Les autorités libanaises ont rapporté que onze personnes ont été tuées et 48 autres blessées dans les frappes israéliennes visant la région de Tyr, dans le sud du Liban, où le Hezbollah est actif.
Dans le même temps, les tensions restent vives dans la bande de Gaza, où des dizaines de personnes ont été tuées par des frappes israéliennes. Au moins 60 personnes ont perdu la vie, selon le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal. La frappe la plus meurtrière a eu lieu à Beit Lahia, dans le nord de Gaza, où 34 corps ont été retrouvés sous les décombres. Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes, et de nombreuses personnes sont encore portées disparues.
Ces attaques aériennes israéliennes ont provoqué des pertes humaines et des destructions massives dans les deux régions. Les habitants vivent dans la peur constante des frappes et des conséquences dévastatrices de ces attaques. La communauté internationale appelle à la retenue et à la résolution pacifique des conflits pour éviter de nouvelles pertes tragiques.