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Des sirènes d’alerte ont retenti lundi à Tel-Aviv et le Hamas a revendiqué des tirs de roquettes, alors qu’Israël commémore l’attaque du 7 octobre 2023. Le président israélien, Isaac Herzog, a appelé le monde à « soutenir Israël dans son combat contre ses ennemis ».
Un an après l’attaque du Hamas contre Israël, le point sur la situation au Proche-Orient, lundi 7 octobre, à 6 h 15.
Israël a lancé lundi les cérémonies marquant le premier anniversaire de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, journée la plus meurtrière de l’histoire du pays, ayant déclenché la guerre en cours à Gaza. A Réim, sur les lieux du massacre du festival de musique Nova, une foule recueillie a effectué une minute de silence à 6 h 29 précises (5 h 29 à Paris), l’heure du début de l’attaque.
Des rassemblements ont eu lieu dès dimanche à Tel-Aviv mais aussi à Paris et à Londres en mémoire des victimes du 7-Octobre.
« Nous avons vaincu la branche militaire du Hamas », a déclaré dimanche le chef de l’armée israélienne. Lundi matin, l’armée a dit « frapper des cibles terroristes » dans la bande de Gaza et des projectiles venant de l’enclave palestinienne ont été tirés sur Israël vers 6 h 30, alors que débutaient les commémorations du 7-Octobre.
Le Hamas a salué, dimanche, l’attaque « glorieuse » qu’il a menée le 7 octobre 2023 contre Israël, dans un message vidéo.
L’armée israélienne a effectué plusieurs frappes sur le Liban dans la nuit de dimanche à lundi. La banlieue sud a subi au moins quatre raids aériens et des bombardements ont aussi visé la plaine de la Bekaa et le sud du pays.
Douze personnes ont été tuées dimanche dans des frappes israéliennes visant Keyfoun et Qamatiyé, deux villages des montagnes qui surplombent Beyrouth et sa banlieue, selon le ministère de la santé.
Un soldat israélien a été tué et deux autres grièvement blessés au combat près de la frontière avec le Liban, a annoncé lundi l’armée.
Au moins trois personnes ont été blessées, dont une grièvement à Tibériade et à Haïfa, en Israël dimanche, par des éclats d’obus, après des tirs de roquettes du Hezbollah.
Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, a déclaré, dimanche, au cours d’un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, que son pays attendait un soutien de la part de la France et « non des restrictions », au lendemain de l’appel du chef de l’Etat à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël.
Depuis un an, 41 909 personnes sont mortes dans la bande de Gaza d’après le ministère de la santé du gouvernement du Hamas.
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas, qui est au pouvoir dans la bande de Gaza, vient d’annoncer un nouveau bilan de 41 909 morts dans l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre avec Israël il y a précisément un an. Au moins 39 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a fait savoir le ministère de la santé, ajoutant que 97 303 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Un an après le 7-Octobre, la justice française a identifié 65 victimes françaises, dont deux personnes encore « aux mains du Hamas », a communiqué le Parquet national antiterroriste (PNAT). Sur les 65 personnes, 54 sont des civils et 11 des membres des forces de sécurité intérieure. Et sur les 65, 48 sont mortes : 11 militaires et 37 civils, dont 4 mineurs.
Après les attaques du Hamas il y a un an, le PNAT a ouvert une enquête dite « miroir » dont les « principaux objectifs » sont de « permettre aux proches des victimes décédées, blessées, libérées ou disparues recensées en France l’accès aux informations relatives à l’avancement des investigations conduites par les autorités judiciaires françaises et israéliennes, et d’autre part, à permettre, si besoin était, un support, un appui, parfois une expertise technique », a détaillé le parquet antiterroriste. A ce jour, le PNAT a reçu 31 plaintes.
« Il y a un an, la mèche de la haine a été allumée. Elle ne s’est pas éteinte, mais s’est embrasée dans une spirale de la violence » rendue possible par « l’incapacité honteuse de la communauté internationale et des pays les plus puissants à faire taire les armes et à mettre fin à la tragédie de la guerre », a écrit le pape François, dans une lettre aux catholiques du Moyen-Orient un an après les attaques du 7-Octobre et le début de la riposte militaire d’Israël dans la bande de Gaza.
Le jésuite argentin a appelé à une journée de prière et de jeûne ce lundi, à un moment où le Proche-Orient est au bord de l’embrasement avec l’ouverture d’un nouveau front contre le Hezbollah et l’attaque iranienne contre Israël. Depuis le 7 octobre 2023, le souverain pontife n’a cessé d’exhorter à un cessez-le-feu et à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas.
« Je répète sans me lasser que la guerre est une défaite, que les armes ne construisent pas l’avenir, mais le détruisent, que la violence n’apporte jamais la paix. L’histoire le démontre et pourtant, des années et des années de conflits semblent ne nous avoir rien enseigné », a-t-il déploré.
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, appelle les habitants des villes gazaouies « de Bani Souhaila, Al Mahatta, Cheikh Nasser et Maan, [situées] dans le sud de la bande de Gaza » à évacuer pour la zone humanitaire d’Al-Mawasi, tout comme ceux de « Beit Hanoun, Jabaliya, Beit Lahya » et d’autres zones du nord de l’enclave palestinienne.
« Un an déjà qu’Israël vit à l’ombre de la guerre, une guerre qui touche au cœur même de la sécurité d’Israël, à laquelle la France est indéfectiblement attachée », a déclaré Jean-Noël Barrot sur le site du festival de musique Nova, où plus de 370 personnes ont été tuées par le Hamas le 7 octobre 2023, « une guerre dont le lot de souffrance s’alourdit chaque jour ».
« Jamais la France n’abandonnera ses compatriotes, jamais la France ne cessera d’exiger du Hamas la libération inconditionnelle de tous les otages », a-t-il ajouté, alors que deux Français enlevés le 7-Octobre dans le sud d’Israël restent détenus à Gaza. « A nos quelque 180 000 compatriotes d’Israël, je le dis avec force, la France vous aime, la République sera toujours à vos côtés comme elle l’a été dans les premières heures de cette terrible épreuve », a-t-il ajouté.
La visite de M. Barrot intervient sur fond de polémique entre la France et Israël après qu’Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de l’arrêt des livraisons à Israël d’armes pouvant servir dans la guerre dans l’enclave palestinienne.
« En ce jour, en ce lieu et dans de nombreux endroits de notre pays, nous nous souvenons de nos morts, de nos otages − que nous sommes obligés de ramener −, et de nos héros tombés pour la défense de la patrie et du pays », a déclaré Benyamin Nétanyahou, le chef du gouvernement israélien, lors d’une cérémonie à Jérusalem, un an après les attaques du 7-Octobre.
Le ministre de la défense israélien Yoav Gallant a exprimé lundi son engagement à tout faire pour « vaincre » les ennemis d’Israël, en guerre sur plusieurs fronts. « Nous sommes profondément engagés à continuer de prendre toutes les mesures nécessaires pour vaincre nos ennemis et défendre notre patrie ».
Étudiants, employés de la tech, médecins, cadres ou encore chômeurs. Ils ont envahi le grand marché Mahane Yehuda, à Jérusalem-Ouest, le temps d’une après-midi. Ils sont de passage, entre deux fronts, entre deux guerres. Certains boivent des verres, s’interpellent, font des courses. Les soldats de la 98e division sont sortis tout récemment de Gaza, où ils ont enchaîné plus de six mois d’opération. Ils partent à présent vers le « front nord », vers cet autre conflit qui s’étend au Liban. « Le 7-Octobre nous a fait repasser en mode survie ».
Un enfant de 12 ans a été tué par l’armée israélienne en Cisjordanie, selon le ministère de la santé palestinien.
Le secrétaire à la défense américaine, Lloyd Austin, dit avoir appelé son homologue israélien, Yoav Gallant, à propos de la situation au Proche-Orient, un an après l’attaque du 7-Octobre. Il a réitéré l’engagement indéfectible des Etats-Unis en faveur de la sécurité d’Israël, d’un cessez-le-feu à Gaza et d’une résolution diplomatique qui ramènerait les citoyens israéliens et libanais dans leurs foyers en toute sécurité des deux côtés de la frontière. Les Etats-Unis réaffirment le droit d’Israël à se défendre et se disent déterminés à dissuader l’Iran et ses partenaires de profiter de la situation ou d’étendre le conflit.
Des sirènes d’alerte ont retenti dans le centre d’Israël après des tirs de roquettes lancés de la bande de Gaza, en ce jour anniversaire du 7-Octobre, a communiqué l’armée israélienne. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, revendique des tirs de roquettes sur Tel-Aviv.
Le président israélien, Isaac Herzog, appelle le monde à « soutenir Israël dans son combat contre ses ennemis » et souligne l’importance de cette journée dans l’histoire du pays.
Khaled Mechaal, cadre du Hamas, affirme que l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » a été une réponse naturelle à l’occupation, et critique la réaction d’Israël qui menace la sécurité nationale arabe et islamique.
Le Hezbollah dénonce l’agression israélienne et affirme sa volonté de continuer à combattre pour soutenir le peuple palestinien.
Le 7-Octobre a marqué une journée atroce et une année tragique pour Israël et la région, selon l’éditorial du journal Le Monde.
La 91e division israélienne s’est établie dans le sud du Liban pour une opération terrestre ciblée et délimitée contre le Hezbollah.
Le président israélien, Isaac Herzog, appelle le monde à soutenir Israël dans sa lutte contre ses ennemis et souligne l’importance de cette journée dans l’histoire du pays.