Dans la nuit de samedi à dimanche, deux chars israéliens ont pénétré de force dans une position de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban. Après avoir détruit l’entrée principale de la position, les chars ont finalement quitté les lieux après une protestation de quarante-cinq minutes de la part de la Finul. Plus tard dans la nuit, des salves de tirs ont été signalées à proximité de la position de la Finul, affectant quinze soldats de la paix.
Les tensions entre Israël et le Hezbollah continuent de s’intensifier, avec des combats rapportés entre les combattants du Hezbollah et les soldats israéliens dans plusieurs villages frontaliers. Des raids israéliens ont également causé la mort de quinze personnes dans des villages situés au nord et au sud de Beyrouth, en dehors des fiefs du Hezbollah.
En réponse à ces événements, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a demandé au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, d’ordonner le départ des casques bleus de la Finul des zones de combat au Liban. Cette demande a été condamnée par le premier ministre libanais, Najib Mikati, qui a dénoncé l’agression israélienne contre la Finul.
Parallèlement, l’Iran a lancé des missiles en direction d’Israël en représailles à l’assassinat du chef du Hamas palestinien et du chef du Hezbollah libanais. Les tensions restent vives dans la région, avec des mouvements pro-iraniens d’Irak lançant des drones sur le plateau du Golan occupé par Israël.
Dans ce contexte de violence et d’escalade, la communauté internationale reste préoccupée par la situation au Proche-Orient. Des pays comme l’Arabie saoudite et l’Union européenne ont envoyé des cargaisons d’aide humanitaire à Beyrouth, tandis que le pape François a appelé au respect des casques bleus de la Finul et des efforts pour instaurer la paix dans la région. La situation reste tendue et évolutive, avec des acteurs régionaux et internationaux cherchant à désamorcer la crise et à éviter une escalade militaire.