Les tensions au Proche-Orient restent vives, avec une frappe israélienne sur une mosquée à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, qui a causé la mort de 21 personnes. L’armée israélienne affirme avoir visé un centre de commandement du Hamas. Parallèlement, des frappes israéliennes ont également touché la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, suscitant des appels à l’évacuation de la population.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à la libération des otages et à la cessation des violences au Proche-Orient, un an après les événements du 7 octobre. Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées dans la bande de Gaza, ce qui a provoqué une réaction indignée de la part du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.
Par ailleurs, le chef de l’unité d’élite des gardiens de la révolution iraniens, Esmaïl Ghaani, aurait été présent à Beyrouth lors des bombardements israéliens. Son absence a été remarquée depuis vendredi, laissant planer des doutes sur son sort.
Alors que la situation reste tendue, la France, le Qatar et la Jordanie ont salué l’appel d’Emmanuel Macron à cesser de fournir des armes à Israël utilisées contre des civils. L’Elysée a toutefois tenu à rappeler que la France demeure une amie indéfectible d’Israël malgré les tensions actuelles.
Dans ce contexte de violence et de confrontation, il est devenu indispensable de trouver des solutions politiques pour protéger les populations civiles, éviter l’escalade des tensions et parvenir à un cessez-le-feu nécessaire pour la sécurité de tous les protagonistes du conflit au Proche-Orient.