Le ministre de la santé libanais, Firas Abiad, a annoncé qu’une quarantaine de secouristes et de pompiers ont été tués en trois jours au Liban, dont onze appartenant au Hezbollah. Les bombardements israéliens ont également touché vingt-trois des missiles iraniens tirés mardi sur des bases militaires israéliennes, selon le Washington Post.
Dans une rare prise de parole, l’ayatollah Ali Khamenei a affirmé que les alliés de l’Iran ne reculeraient pas malgré les attaques d’Israël contre les dirigeants pro-iraniens du Hamas et du Hezbollah. Il a également souligné que le combat du Hezbollah en soutien au Hamas était vital pour la région.
Le Hezbollah a annoncé avoir mené des contre-offensives dans le sud du Liban, visant des troupes israéliennes. L’armée israélienne estime qu’environ 250 combattants du Hezbollah ont été tués depuis le début de l’opération militaire au Liban.
En parallèle, des bombardements américains et britanniques ont été signalés à Sanaa, Hodeïda et Dhamar au Yémen, visant des positions des rebelles houthistes pro-iraniens.
Un avion d’aide humanitaire de l’ONU transportant trente tonnes d’aide médicale est arrivé à Beyrouth pour soutenir les hôpitaux libanais, alors que trois hôpitaux ont suspendu leur activité en raison des frappes israéliennes.
La Croix-Rouge exhorte à la protection des civils face à l’intensification de la violence au Moyen-Orient, soulignant l’importance de respecter le droit international humanitaire.
Enfin, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, s’est rendu à Beyrouth pour affirmer le soutien de l’Iran au Liban et au Hezbollah. La situation au Proche-Orient reste tendue, avec une escalade des pertes humaines et des destructions.
