Deux membres du parti d’opposition Podemos ont été assassinés au Mozambique. L’un d’eux était avocat et préparait un recours en justice contre des fraudes électorales. Le candidat du parti affirme avoir remporté l’élection présidentielle. Il accuse le parti Frelimo au pouvoir d’être responsable de ces meurtres. En réaction, l’opposition a appelé à une grève générale pour dénoncer les fraudes électorales du scrutin du 9 octobre.
Au Congo, le gouvernement prévoit d’instaurer un impôt forfaitaire de solidarité nationale de 1 200 FCFA par an, prélevé automatiquement sur les crédits téléphoniques des résidents de 18 ans et plus. Cette mesure est vivement critiquée par la population et l’opposition, qui la considèrent comme une charge économique injuste en période de crise.
Dans un tout autre contexte, notre focus politique se porte sur les relations diplomatiques entre l’Algérie et le Mali, deux pays partageant une frontière de 1200 km. Les accords d’Alger signés en 2015 ont permis de mettre fin au conflit armé entre les groupes indépendantistes du nord du Mali et l’armée régulière. Cependant, les tensions persistent avec des rappels d’ambassadeurs et des dénonciations d’actes politiques des deux côtés. Raouf Farrah, chercheur en géopolitique, a analysé la situation pour décrypter ces relations complexes.