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L’Iran pourrait mener des représailles contre Israël après l’assassinat du dirigeant du Hamas à Téhéran. La diplomatie internationale se mobilise en faisant miroiter un cessez-le-feu à Gaza après dix mois de guerre. Benyamin Netanyahou n’y semble pas disposé.

Tous les signaux sont au rouge. L’Iran et ses alliés ont menacé Israël d’une riposte armée après l’assassinat du numéro 1 du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et la mort du chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth. Une éventualité plausible dans un Proche-Orient volatile où la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres.

Les États-Unis, suivis par l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, envisagent un possible accord de cessez-le-feu dans le cadre de négociations prévues pour le 15 août. Ils appellent à la fin des combats et à la libération des otages détenus par le Hamas. La population de Gaza a besoin d’une aide urgente et sans entrave.

L’instabilité régionale inquiète les États-Unis, qui s’appuient sur le Qatar, l’Égypte et l’Arabie saoudite pour parvenir à un accord acceptable pour les pays arabes, l’Autorité palestinienne et certains dirigeants israéliens.

L’Iran ne semble pas chercher la guerre avec Israël malgré les tensions. Les dirigeants iraniens ne veulent pas déclencher un conflit régional, mais certains membres des Gardiens de la Révolution sont frustrés par le retard pris dans la réponse à l’assassinat du chef du Hamas.

Une information exclusive indique qu’un accord de cessez-le-feu à Gaza, issu des pourparlers prévus, pourrait empêcher l’Iran de mener des représailles directes contre Israël pour l’assassinat du dirigeant du Hamas.

Benyamin Netanyahou semble vouloir poursuivre la guerre pour obtenir la libération des Israéliens capturés en octobre et éradiquer totalement le Hamas. Il refuse un cessez-le-feu impliquant le retrait des troupes israéliennes de Gaza.

Les Palestiniens, soumis à des conditions difficiles, réclament la fin de la guerre. Le Hamas demande l’application d’un plan de trêve présenté par Joe Biden. L’OLP ne veut pas être exclue des négociations pour l’avenir de Gaza.

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