Les frappes israéliennes sur des cibles militaires iraniennes ont suscité de vives réactions au Proche-Orient et dans les pays du Golfe. Les médias en Iran minimisent l’importance de ces attaques. L’armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes précises et ciblées sur l’Iran en représailles à des attaques antérieures. De son côté, l’Iran a affirmé que les frappes israéliennes ont visé des bases militaires et ont causé des dégâts limités.
La Maison Blanche a qualifié les frappes d’Israël sur l’Iran de manœuvres d’autodéfense et a appelé Téhéran à cesser ses attaques contre Israël. En Syrie, Israël aurait mené une attaque aérienne contre des positions militaires. Les factions de la Résistance islamique en Irak ont revendiqué une attaque de drone contre une cible militaire en Israël.
La Russie s’est dite préoccupée par une escalade explosive après les frappes israéliennes en Iran. Le Hezbollah libanais a revendiqué une attaque de roquettes contre une base du renseignement en Israël. La Turquie, les Émirats arabes unis, Oman, le Qatar, le Koweït, la France et d’autres pays ont condamné les frappes israéliennes en Iran et ont appelé à la retenue.
Les habitants de Téhéran ont vaqué à leurs occupations malgré les frappes israéliennes, et les médias iraniens ont minimisé l’importance de l’attaque. Malheureusement, trois journalistes ont été tués par Israël au Liban lors d’une frappe.
La situation reste tendue dans la région, avec des appels à la désescalade de la part de plusieurs pays. L’Iran a affirmé avoir le droit et le devoir de se défendre contre les actes d’agression étrangers. Les tensions demeurent vives, avec des réactions internationales variées face aux frappes israéliennes en Iran.