Une frappe israélienne dans le nord de la bande de Gaza a causé la mort d’au moins 73 personnes samedi soir. L’armée israélienne affirme que ce chiffre ne correspond pas à leurs informations sur la précision de la frappe et les munitions utilisées. Depuis le début de l’offensive israélienne le 6 octobre, plus de 400 personnes ont perdu la vie dans le nord de la bande de Gaza.
Le Hamas, groupe militant palestinien, est la cible principale de cette nouvelle offensive israélienne. Les Nations Unies ont dénoncé les horreurs subies par les Palestiniens sous le siège des forces israéliennes. Les tensions au Proche-Orient sont à leur paroxysme, avec des attaques de drones visant la résidence du Premier ministre israélien et des échanges de tirs avec le Hezbollah libanais.
Israël a appelé à l’évacuation de deux quartiers au sud de Beyrouth, au Liban, en prévision d’une attaque contre des installations liées au Hezbollah. Les frappes aériennes israéliennes se multiplient, visant les caches d’armes du Hezbollah au Liban. De leur côté, le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur le nord d’Israël.
La Finul, mission de maintien de la paix de l’ONU déployée dans le sud du Liban, accuse Israël de viser ses positions. Les civils sont les principales victimes de ces affrontements, avec plus de 1 454 personnes tuées au Liban depuis le début des frappes israéliennes. Près de 700 000 personnes ont été déplacées selon l’ONU.
La région du Proche-Orient est en proie à une escalade militaire dangereuse, avec des menaces constantes de part et d’autre. Malgré les appels à la désescalade, les groupes militants et les forces armées continuent de s’affronter, mettant en danger la vie de civils innocents. La communauté internationale appelle à la retenue et à la recherche de solutions pacifiques pour mettre fin à ce cycle de violence dévastateur.